Chez Maison Sic, Patrick assure la fonction de terrassier. Il nous fait découvrir son métier, ses difficultés et le soin qu’il apporte à cette partie essentielle de la construction.
Le parcours de Patrick terrassier chez Maisons Sic
Maçon de formation, Patrick Bourriague travaille pour le constructeur Maisons Sic depuis plus de 30 ans. Il s’est reconverti en terrassier il y a 20 ans après un accident du travail qui lui interdit désormais le travail en hauteur. Un changement radical qu’il ne regrette pourtant pas. « Tout me plait dans ce métier. D’abord, l’ambiance de travail chez Maisons Sic est agréable. Ensuite, j’aime travailler en extérieur », se confie le terrassier.
Des fondations de la maison semi profondes pour la stabilité
Il est le premier intervenant d’un chantier de construction de maison individuelle. En effet, c’est lui qui prépare les fondations prêtes à recevoir le poids et les charges de la maison. A partir du plan d’implantation de la maison sur le terrain, il trace puis commence à creuser les fondations. Son rôle est ensuite de poser les cales et les armatures jusqu’au coulage du béton. Une étape cruciale car l’objectif est d’obtenir des fondations solides et bien conçues qui évitent tous risques de tassement à l’origine de fissures dans la maison neuve. Bientôt, le sous-bassement de type vide sanitaire viendra s’ancrer sur les fondations. C’est ce dernier qui intégrera le plancher bas. Le mode constructif choisi par le constructeur de maison individuelle vise notamment à éviter les remontées capillaires d’humidité dans la maison par le sol. « Maison Sic c’est de la bonne qualité. Une bonne équipe fait toujours un travail sérieux », se réjouit le terrassier.
Pour aller plus loin, consultez notre article sur les étapes de la construction de maison individuelle dans le Sud-Ouest.
Les fondations de la maison, un travail d’équipe exigeant.
Mais travailler en extérieur ne comporte pas que des avantages. Quelque soit la saison, lorsque le terrassement débute, il faut absolument éviter d’arrêter le chantier. Car le plus grand ennemi de ce travail reste la pluie. Au delà du confort, elle augmente la charge de travail et peut même stopper un chantier. « Nous faisons des fondations profondes. Si on ne coule pas tout de suite, la pluie descend au fond des fouilles, ravine le terrain et vient fermer les fondations. Après il faut revenir creuser et l’on est souvent obligé de faire à la pelle », détaille t-il. Pour une maison rectangulaire d’environ 100 m2, Patrick passe de deux à trois jours sur le chantier. Un temps qui peut doubler en fonction de la nature du terrain.
Un chantier adapté à la nature du terrain
Nous le retrouvons dans le Lot et Garonne où commence la construction d’une maison de 112 m2. Le travail est déterminé par la nature du terrain. « Dans la terre normale nous sommes aidés par une machine et tout se déroule assez simplement. Dans certains cas, lorsqu’on rencontre un terrain rocheux comme ici, il faut une deuxième machine appelée brise roche. À mesure que le chantier avance, il faut évacuer les débris », explique-t-il. Cet outil dont le fonctionnement est semblable à un marteau piqueur, vise à obtenir un sol homogène prêt à accueillir la maison neuve. « Il y a des journées plus dures que d’autres. Parfois, c’est la terre qui ne tient pas. D’autres fois, il faut attendre pour avoir le béton. Mais ça me plait car finalement, tous les chantiers sont différents ».
Retrouvez tous les détails de ce chantier et l’interview de Patrick en vidéo. D’autres films, disponibles via ce lien, vous feront découvrir la vaste palette des métiers et des savoirs faire des collaborateurs Maisons Sic.
