Le maintien à domicile, quand on vieillit, n’est pas toujours chose aisée. Aménager sa maison en fonction de ses nouveaux besoins, éviter les risques de chutes, sécuriser son hébergement… Autant de points qui peuvent être pris en charge par un professionnel de la rénovation comme Maisons SIC. Mais il est important de savoir ce que l’on souhaite modifier et comment.
De l’importance de préparer au plus tôt le maintien à domicile via de l’aménagement de sa maison
Le maintien à domicile des personnes âgées est une aspiration courante, offrant confort et familiarité. Cependant, il est crucial de préparer sa maison dès les premiers signes de perte d’autonomie.
L’adaptation du domicile permet non seulement d’assurer la sécurité des résidents, mais aussi de préserver leur indépendance. Un environnement domestique adapté réduit considérablement le risque d’accidents, tels que les chutes, qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé et la qualité de vie des seniors.
Les statistiques montrent que près de 450 000 personnes âgées chutent chaque année en France, principalement en raison de l’inadaptation de leur logement. Les chutes sont responsables de nombreuses blessures graves, notamment des fractures, qui peuvent entraîner une perte d’autonomie encore plus grande.
Les causes de ces accidents sont souvent triviales mais évitables, comme un mauvais éclairage, des tapis glissants, ou des obstacles non signalés. Adapter son domicile peut consister en des mesures simples, telles que l’installation de tapis antidérapants, de barres d’appui ou de rampes dans les escaliers.
Les pièces de la maison les plus à risque, comme la salle de bains, doivent être prioritairement sécurisées. Par exemple, une barre d’appui coûte environ 10 euros, tandis qu’une baignoire à porte, qui offre un accès plus facile, peut coûter jusqu’à 17 000 euros.
Les travaux d’aménagement ne doivent pas être perçus comme un luxe, mais comme une nécessité pour garantir la sécurité des résidents. Heureusement, des aides financières existent, telles que celles de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et de l’assurance retraite, pour aider à financer ces adaptations.
Pourquoi anticiper les travaux d’aménagement de sa maison ?
Il est crucial de commencer les aménagements de la maison avant que la perte d’autonomie ne devienne trop significative. Idéalement, ces travaux devraient débuter dès l’âge de 65 ans. Cette anticipation permet d’étaler les coûts dans le temps, rendant les dépenses plus gérables et moins stressantes pour les personnes concernées.
En outre, elle permet aux résidents de s’habituer progressivement aux modifications de leur environnement, ce qui peut être psychologiquement bénéfique.
Les proches des personnes âgées jouent un rôle essentiel dans cette préparation. Ils peuvent aider à identifier les besoins spécifiques et à planifier les aménagements nécessaires. Une approche proactive est particulièrement importante car elle permet de minimiser les risques d’accidents avant qu’ils ne se produisent. En outre, les personnes âgées sont souvent réticentes à admettre qu’elles ont besoin d’aide, préférant maintenir une image d’indépendance. L’intervention des proches peut donc faciliter l’acceptation des modifications nécessaires.
L’adaptation du domicile est une démarche qui va au-delà de la simple sécurité physique. Elle inclut également des aspects de confort et de praticité, comme l’accès facilité aux objets du quotidien, l’amélioration de l’éclairage, et la suppression des obstacles. Ces aménagements contribuent à une meilleure qualité de vie, en permettant aux résidents de se déplacer librement et en toute sécurité dans leur maison.
Pour toutes ces raisons, anticiper des travaux d’aménagement de sa maison pour un maintien à domicile se prépare avec un professionnel. Maisons SIC, fort de ses plus de 50 ans d’expérience dans la construction de maisons, peut vous accompagner : contactez-nous !
Maintien à domicile : quels travaux d’aménagement de maison sont nécessaires ?
L’adaptation de la maison pour les personnes âgées est essentielle pour assurer leur sécurité et leur autonomie. Les chutes sont un risque majeur, souvent évitables par des aménagements simples.
La salle de bain : 1er poste de réaménagement de la maison
La salle de bain est la pièce la plus à risque pour les chutes chez les personnes âgées. Des éléments comme des sols antidérapants, des barres d’appui, et un éclairage suffisant sont indispensables. L’installation de sièges de douche et de baignoires avec porte facilite l’accès et la sortie.
Ces aménagements sont cruciaux pour prévenir les accidents et améliorer le confort des résidents. Un revêtement antidérapant au fond de la baignoire ou de la douche est une mesure simple mais efficace. Des équipements tels que des mitigeurs sont préférables aux robinets traditionnels pour une manipulation plus facile.
Cuisine, chambre, escalier : comment éviter les chutes ?
La cuisine est une autre zone critique où les chutes peuvent survenir. Environ 25% des accidents domestiques y ont lieu, souvent en raison de sols glissants ou d’accessoires mal placés. Pour sécuriser cette pièce, il est conseillé d’installer des étagères à hauteur accessible, des plaques de cuisson à induction, et des tapis antidérapants.
Dans la chambre, le mobilier doit être ajusté pour faciliter les déplacements nocturnes. Un lit de hauteur adéquate, des commandes accessibles et une disposition qui minimise les déplacements sont recommandés. Enlever les objets encombrants et fixer les tapis réduit également les risques.
Les escaliers sont une autre zone à haut risque. L’installation de rampes d’appui ou de monte-escaliers peut grandement améliorer la sécurité. Des nez de marches antidérapants et un éclairage suffisant sont également essentiels pour prévenir les chutes.
Pour réaliser ces travaux, il est crucial de choisir des professionnels compétents comme Maisons SIC. Ils sont spécialisés dans l’adaptation de logements pour les personnes âgées, garantissant des interventions de qualité.
Anticiper ces aménagements permet d’étaler les coûts et de s’habituer progressivement aux changements, tout en bénéficiant de conseils adaptés à chaque situation.
Domotique : ces petits plus qui aident au maintien à domicile
La domotique joue un rôle crucial dans le maintien à domicile des personnes âgées ou souffrant d’un handicap. Elle offre une sécurité accrue, un confort amélioré et facilite la gestion quotidienne. Ces technologies peuvent automatiser divers aspects de la maison, rendant la vie plus sûre et plus agréable pour les seniors.
L’une des solutions domotiques les plus courantes est l’automatisation des volets, permettant leur ouverture et fermeture à distance. Cela simplifie les tâches quotidiennes et assure une meilleure sécurité. Les systèmes de téléassistance et les caméras de surveillance ajoutent une couche supplémentaire de protection, permettant de réagir rapidement en cas de problème.
Les rangements avec commande à distance et les éclairages à détecteur de mouvement sont également très utiles. Ils améliorent l’accessibilité et réduisent les risques de chutes en assurant un bon éclairage. Les jardinières réglables en hauteur permettent même de jardiner en toute sécurité, sans se pencher excessivement.
Les équipements comme les fauteuils monte-escaliers ou les ascenseurs sont des investissements plus importants mais essentiels pour une maison à plusieurs niveaux. Ils offrent une mobilité sécurisée aux personnes ayant des difficultés à monter les escaliers. De plus, les meubles ergonomiques, tels que les lits et sièges ajustables, apportent un confort supplémentaire en facilitant les mouvements.
Les thermostats intelligents et les systèmes d’éclairage programmables améliorent le confort en ajustant automatiquement la température et l’éclairage selon les besoins. Ces systèmes peuvent être contrôlés via des applications mobiles ou des commandes vocales, simplifiant leur utilisation.
Enfin, des dispositifs de suivi de la santé, comme les tensiomètres ou glucomètres intelligents, permettent de surveiller les indicateurs de santé à domicile, alertant les professionnels de santé si nécessaire.
Quelles aides pour l’aménagement de sa maison pour un maintien à domicile ?
Aménager un domicile pour le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées peut être coûteux. Heureusement, plusieurs aides financières existent pour soutenir ces travaux. Voici un aperçu des principales aides disponibles et leurs critères.
Aides de l’ANAH
L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH) propose l’aide « Habiter Facile ». Elle finance jusqu’à 50% des travaux, avec un plafond de 10 000 euros pour les revenus très modestes et 7 000 euros pour les revenus modestes. Les bénéficiaires doivent être propriétaires occupants ou bailleurs, et les travaux doivent viser à améliorer l’accessibilité ou la sécurité du logement.
Aide de l’assurance retraite
La CNAV propose l’aide « Pour Bien vieillir chez soi » pour les retraités du régime général. Elle couvre des travaux comme l’installation de douches à l’italienne, de volets motorisés, ou la rénovation des sols. Cette aide est destinée aux personnes de plus de 55 ans, non éligibles à l’APA ou à la PCH, et les montants sont plafonnés en fonction des ressources.
Crédit d’impôt
Un crédit d’impôt de 25% est disponible pour les travaux d’accessibilité et d’adaptation du logement. Le plafond de dépenses est de 5 000 euros pour une personne seule et de 10 000 euros pour un couple, majoré de 400 euros par personne à charge. Cette aide s’adresse aux propriétaires, locataires, ou occupants à titre gratuit.
Aides locales et régionales
Certaines collectivités locales offrent des aides complémentaires pour l’aménagement du domicile. Les critères et montants varient, il est donc recommandé de consulter le centre communal d’action sociale (CCAS) ou l’ADIL pour plus d’informations.
MaPrimeAdapt’
Effective depuis 2024, MaPrimeAdapt‘ simplifie les démarches et regroupe plusieurs aides existantes. Elle est destinée aux personnes âgées de plus de 70 ans ou en perte d’autonomie, et couvre jusqu’à 70% des travaux, dans la limite de 22 000 euros hors taxes. Cette aide est distribuée par l’ANAH et est soumise à des conditions de ressources.
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